Policy Brief 137, 14 March 2025
Leveraging the Antimicrobial Resistance Declarations of 2024 to Reduce the Burden of Drug-Resistant Infections
By Afreenish Amir & Viviana Munoz Tellez
In 2024, two significant events highlighted the global concern about antimicrobial resistance (AMR). AMR is a pressing global health issue, imperiling public health, economic stability, and societal well-being. The 79th United Nations General Assembly (UNGA) in its special session on AMR and the 4th Ministerial Meeting on AMR have emphasized the need for collective action and international cooperation to mitigate the impact of AMR. The UNGA Declaration has set some targets including reducing global deaths associated with bacterial AMR by 10% by 2030 and enhancing the antimicrobial usage from the World Health Organization (WHO) AWaRe (Access, Watch, Reserve) Access category to 70% by 2030. Accomplishing these targets requires enhancing the inter-ministerial and inter-sectoral collaboration within countries, and the development of strategies reflected in national action plans (NAPs) tailored to each country’s unique dynamics. There are several important commitments made that now need to be implemented, including increased support to countries to develop funded NAPs, the establishment of an Independent Panel on Evidence for Action against AMR, capacity building for local manufacturing of vaccines, therapeutics, diagnostics and essential supplies, developing a new Global Action Plan on AMR by 2026 with a focus on a people centered approach, and advancing cross-sectoral behavioral change interventions. However, these fell short of ambition, particularly in key areas such as financing, reduction of misuse and overuse of antimicrobials in human and animal health and the environment as a vector for AMR. This Policy Brief reviews the new commitments on AMR made in 2024 under the light of current challenges in developing countries and advances recommendations to accelerate progress on AMR.
En 2024, deux événements importants ont mis en lumière les préoccupations liées à la résistance aux antimicrobiens (RAM), qui constitue un problème de santé mondial urgent mettant en péril la santé publique, la stabilité économique et le bien-être de la société. La session spéciale de la 79e Assemblée générale des Nations unies consacrée à la résistance aux antimicrobiens et la quatrième réunion ministérielle organisée sur ce thème ont souligné la nécessité, pour en atténuer l’impact, de mettre en place une action collective et une coopération internationale. La déclaration publiée à l’issue de l’Assemblée générale fixe un certain nombre d’objectifs, qui vise notamment à réduire de 10 %, d’ici à 2030, le nombre de décès liés à la résistance aux antimicrobiens dans le monde, et à améliorer l’utilisation des antimicrobiens dans le cadre de l’initiative AWaRe (Accès, À surveiller, Réserve) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à 70 % d’ici à 2030. Pour atteindre ces objectifs, il convient de renforcer la coopération interministérielle et intersectorielle dans les pays et d’élaborer, dans le cadre de plans d’action nationaux, des stratégies adaptées à chacun d’eux. Plusieurs engagements importants ont été pris et doivent maintenant être mis en œuvre, notamment un soutien accru aux pays pour qu’ils élaborent des plans d’action disposant des financements nécessaires , la création d’un groupe indépendant chargé de recueillir des données probantes en vue de renforcer l’action contre la RAM, l’amélioration des capacités locales de fabrication de vaccins, de produits thérapeutiques, de diagnostics et de fournitures essentielles, l’élaboration d’un nouveau plan d’action mondial sur la RAM d’ici à 2026 mettant l’accent sur une approche centrée sur les personnes, et la promotion d’initiatives intersectorielles visant à modifier les comportements. Toutefois, ces engagements n’ont pas été à la hauteur des ambitions, en particulier en ce qui concerne les financements, la réduction de l’utilisation abusive et excessive des antimicrobiens dans la santé humaine et animale et l’environnement, qui constitue l’un des principaux facteurs contribuant à leur résistance. La présente note de synthèse examine les nouveaux engagements pris en 2024 afin de lutter contre la résistance aux antimicrobiens à la lumière des défis actuels dans les pays en développement et formule des recommandations pour accélérer les progrès dans ce domaine.
En 2024, dos acontecimientos importantes pusieron de relieve la preocupación mundial por la resistencia a los antimicrobianos (RAM). La RAM es un problema sanitario mundial acuciante que pone en peligro la salud pública, la estabilidad económica y el bienestar de la sociedad. La 79ª Asamblea General de las Naciones Unidas (AGNU), en su sesión especial sobre la RAM, y la 4ª Reunión Ministerial sobre la RAM han hecho hincapié en la necesidad de una acción colectiva y de cooperación internacional para mitigar el impacto de la RAM. La Declaración de la AGNU ha establecido algunos objetivos, entre ellos reducir las muertes mundiales asociadas a la RAM bacteriana en un 10% para 2030 y aumentar el uso de antimicrobianos de la categoría AWaRe (Acceso, Vigilancia, Reserva) de la Organización Mundial de la Salud (OMS) al 70% para 2030. La consecución de estos objetivos requiere mejorar la colaboración interministerial e intersectorial dentro de los países, y el desarrollo de estrategias reflejadas en planes de acción nacionales (PAN) adaptados a la dinámica única de cada país. Se han asumido varios compromisos importantes que ahora hay que poner en práctica, entre ellos un mayor apoyo a los países para que elaboren planes de acción nacionales financiados, la creación de un panel independiente sobre pruebas para la acción contra la RAM, el desarrollo de capacidades para la fabricación local de vacunas, productos terapéuticos, diagnósticos y suministros esenciales, la elaboración de un nuevo Plan de Acción Mundial sobre la RAM para 2026 centrado en las personas y el fomento de intervenciones intersectoriales para el cambio de comportamiento. Sin embargo, estos compromisos se quedaron cortos, especialmente en áreas clave como la financiación, la reducción del uso indebido y excesivo de antimicrobianos en la salud humana y animal y el medio ambiente como vector de la RAM. Este informe revisa los nuevos compromisos sobre la resistencia a los antimicrobianos asumidos en 2024 a la luz de los retos actuales en los países en desarrollo y formula recomendaciones para acelerar el progreso en la lucha contra la RAM.
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This article was tagged: 4th Ministerial Meeting on AMR, Antimicrobial Resistance (AMR), Conflict Areas, Global Action Plan on AMR 2026, Health, Independent Panel on Evidence for Action against AMR, Jeddah Commitments, National Action Plans (NAPs), One Health Approach, Political Declaration of the High Level Meeting on AMR in 2024, Technology Transfer, United Nations General Assembly (UNGA)