SouthViews No. 281, 31 January 2025

Contract-based Arbitration: Lessons Learned from Bolivia’s Extractives Industries

By Daniel Uribe Teran

Bolivia has undergone a significant shift in its approach to investment dispute resolution, moving away from reliance on Bilateral Investment Treaties (BITs) and international arbitration towards domestic mechanisms and contract-based arbitration. This shift, driven by a desire to assert greater state sovereignty over natural resources, seeks to align dispute resolution with national development priorities while reducing the costs associated with international arbitration. The recent Shell Bolivia Corporation v. YPF Bolivia case highlights the complexities inherent in contract-based arbitration within the extractive sector, emphasizing the need for meticulous contract drafting and a clear definition of arbitrable disputes within the framework of Bolivian law.

This article analyses Bolivia’s transition from reliance on international investment treaties and arbitration to a domestic, contract-centred approach for resolving disputes in its extractive industries. The article examines how the legal framework adopted by Bolivia highlights the role of contract-based arbitration in addressing disputes related to investment, production, technology transfer, environmental and social impacts, labour relations, and contract interpretation. The article draws lessons from other developing countries’ experience, recommending that Bolivia further strengthen its investment framework by adopting clear protection standards, prioritizing fair administrative procedures, and emphasizing domestic remedies. This approach seeks to balance attracting responsible investment with protecting state sovereignty and promoting sustainable development in Bolivia’s extractive industries.

 

La Bolivie a considérablement modifié son approche en ce qui concerne le règlement des différends en matière d’investissement, s’éloignant des traités bilatéraux d’investissement et de l’arbitrage international pour se tourner vers des mécanismes nationaux fondés sur la conclusion de conventions d’arbitrage. Ce changement, motivé par la volonté d’affirmer une plus grande souveraineté de l’État sur ses ressources naturelles, s’inscrit dans le cadre des priorités définies en matière de développement et vise à réduire les coûts associés à l’arbitrage international. La récente affaire Shell Bolivia Corporation c. YPF Bolivia a permis de mettre en lumière les complexités inhérentes aux conventions d’arbitrage dans le secteur de l’extraction de matières premières et la nécessité d’une rédaction méticuleuse des contrats et d’une définition claire des litiges susceptibles de donner lieu à un arbitrage en droit bolivien.

La présent article analyse la transition opérée par la Bolivie, qui est passée d’une dépendance aux traités internationaux d’investissement et à l’arbitrage international à une approche nationale centrée sur la conclusion de conventions d’arbitrage pour résoudre les litiges susceptibles de survenir dans le secteur de l’extraction de matières premières. Il examine le cadre juridique adopté par la Bolivie et le rôle joué par les conventions d’arbitrage dans le traitement des litiges liés à l’investissement, à la production, au transfert de technologie, aux impacts environnementaux et sociaux, aux relations de travail et à l’interprétation des contrats. Tirant les leçons de l’expérience d’autres pays en développement, il formule des recommandations sur la manière dont la Bolivie peut renforcer son cadre d’investissement en adoptant des normes de protection claires, en privilégiant des procédures administratives équitables et en mettant l’accent sur les recours internes. Dans cette optique, l’objectif est, pour la Bolivie, de trouver un équilibre entre la nécessité d’attirer des investissements responsables, de protéger sa souveraineté et de promouvoir un développement durable dans le secteur de l’extraction de matières premières.

 

Bolivia ha experimentado un cambio significativo en su enfoque de la resolución de disputas sobre inversiones, pasando de la dependencia de los Tratados Bilaterales de Inversión (TBI) y el arbitraje internacional a los mecanismos nacionales y el arbitraje basado en contratos. Este cambio, impulsado por el deseo de afirmar una mayor soberanía estatal sobre los recursos naturales, pretende alinear la resolución de disputas con las prioridades nacionales de desarrollo, reduciendo al mismo tiempo los costes asociados al arbitraje internacional. El reciente caso Shell Bolivia Corporation contra YPF Bolivia pone de relieve las complejidades inherentes al arbitraje contractual en el sector extractivo, haciendo hincapié en la necesidad de una redacción meticulosa de los contratos y una definición clara de las disputas arbitrables en el marco de la legislación boliviana.

Este artículo analiza la transición de Bolivia de la dependencia de los tratados internacionales de inversión y el arbitraje a un enfoque nacional centrado en los contratos para resolver las disputas en sus industrias extractivas. Examina cómo el marco legal adoptado por Bolivia destaca el papel del arbitraje contractual en el tratamiento de disputas relacionadas con inversión, producción, transferencia de tecnología, impactos ambientales y sociales, relaciones laborales e interpretación contractual. El artículo extrae lecciones de la experiencia de otros países en desarrollo, recomendando que Bolivia fortalezca aún más su marco de inversión mediante la adopción de estándares claros de protección, la priorización de procedimientos administrativos justos y el énfasis en los recursos nacionales. Este enfoque busca equilibrar la atracción de inversiones responsables con la protección de la soberanía estatal y la promoción del desarrollo sostenible en las industrias extractivas de Bolivia.

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Contract-based Arbitration: Lessons Learned from Bolivia’s Extractives Industries


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